Joachim Son-Forget : l'ex-député macroniste a changé de genre et dévoile son nouveau visage
11/19/2024 07:23 AM
Il assume son changement de vie et d’identité. A 41 ans, Joachim Son-Forget est devenu une femme en déclarant sa transition de genre à l'état civil à Genève. C’est ce qu’il a révélé ce lundi 18 novembre dans une interview accordée à nos confrères suisses du journal Blick.
L’ex-député de La République en marche, qui a rallié par la suite le mouvement d’Eric Zemmour baptisé Reconquête, a pris une décision radicale. Désormais, il se fait appeler Eva et préfère que l’on parle de lui au féminin. Père de trois enfants, âgés de 17, 9 et 5 ans, celui qui s’est installé en Suisse, ne regrette pas son choix.
Joachim Son-Forget : cet changement de vie assumé et revendiqué
Dans les colonnes du journal Blick, Eva Son-Forget a révélé les raisons pour lesquelles elle a fait le choix de médiatiser cette transition de genre. "C’est une démarche qui engage ma vie, qui m’expose, moi et mes enfants. Je ne prendrais pas ouvertement la parole si cela n’était pas crucial pour moi, mais surtout pour d’autres, plus faibles que moi, qui ne peuvent assumer leur vie comme ils la rêveraient", a-t-elle expliqué.
Et de poursuivre : "C’est un appel à la tolérance et à la liberté de choix de son identité de genre". L’ex-députée de La République en marche, née en Corée avant d’être adoptée par une famille française, a ensuite justifié le choix de son prénom. "Ça n’a pas été évident de choisir, mais j’aime bien Eva, une référence à Eve, créée à partir d’une côte d’Adam. Elle a tout de suite fait des bêtises", a commenté celle qui apparaît sur une photo du quotidien suisse avec les cheveux courts et de longues boucles d’oreilles.
Joachim Son-Forget : une personnalité controversée
Arrêtée en juin dernier à Paris pour refus d'obtempérer et conduite sous l'emprise de la cocaïne, Eva Son-Forget a par la suite été "hospitalisée de force à Genève", avant de fuir la région pour éviter deux mesures d’internement ordonnées par des psychiatres. En effet, son entourage avait décidé d’entamer "un processus de psychiatrisation obligatoire."
Connue pour ses nombreux scandales sur les réseaux sociaux, l’ex-députée avait pris part l’affaire Benjamin Griveaux. En 2020, via les réseaux sociaux, elle n’avait pas hésité à relayer un article sur l’ex-candidat à la mairie de Paris. Cet article affirmait que Benjamin Griveaux avait envoyé des vidéos à caractère pornographique à des femmes et des vidéos intimes n’avaient pas tardé à fuiter sur la toile.