Jean-Marie Le Pen hospitalisé : des propos choc refont surface, "Assez coloré…"

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Jean-Marie Le Pen, l’ancien président du Front National, est aujourd’hui âgé de 96 ans. Un âge plus qu’avancé qui s’accompagne de nombreux soucis de santé. C’est ce qu’a révélé BFMTV ce 13 novembre. L’ancien candidat à l’élection présidentielle a passé une batterie d’examen à l’hôpital toute cette semaine.

Son état de santé est au cœur de nombreuses préoccupations. Il lui a en effet été interdit de se rendre à son procès au mois de septembre du fait de la profonde détérioration de sa santé. Il a d’ailleurs été mis sous la tutelle de ses enfants depuis le mois de février. L’ancien leader de l’extrême droite en France est donc plus que jamais affaibli.

Jean-Marie Le Pen hospitalisé depuis une semaine

La vieillesse est un combat perdu d’avance, même pour les plus téméraires. Jean-Marie Le Pen, à qui on ne pourra jamais retirer son caractère et sa combativité, se fait de plus en plus discret les années avançant. Alors qu’il devait assister à son procès concernant les comptes du Front National, l’ancien patron de l’extrême droite a été contraint de rester à son domicile.

Son état de santé n’est pas en mesure de lui permettre de se déplacer et encore moins de se défendre face aux accusations. « Il est acté que Jean-Marie Le Pen n'est pas en capacité de donner son consentement de quelque acte que ce soit » avait d’ailleurs expliqué sa fille, Marine Le Pen.

L’échange surréaliste entre Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch

Une anecdote datant d’il y a de quelques années témoigne d’ailleurs de son manque de discernement. Alors qu’il recevait les journalistes de Libération pour un entretien, il a pris au téléphone un ancien proche à lui du Front National, Bruno Gollnisch. Ce dernier s’est retrouvé à échanger avec Jean-Marie Le Pen sur haut-parleur sans savoir qu’il était écouté. Il a alors évoqué son récent séjour à l’hôpital. « Le personnel était absolument charmant. C'est évidemment assez cosmopolite : l'anesthésiste est arabe, les filles de salle sont congolaises ».

Jean-Marie Le Pen a ensuite repris la main face aux journalistes. Il a également parlé du personnel hospitalier qui s’était occupé de lui. Il s’est par ailleurs permis de jeter une petite pierre dans le jardin du célèbre journal de gauche. « Le personnel est assez coloré. Ils sont gentils, d'habitude. Les journalistes me disent : 'Mais comment se fait-il que ces gens-là, alors qu'on vous prétend raciste, vous fassent des grâces ?' Je réponds : 'C'est parce qu'ils ne lisent pas vos articles !’ ».

La défense de Bruno Gollnisch

Pas rancunier, Bruno Gollnisch a récemment volé à la rescousse de celui qu’on surnomme le ‘Menhir’. Interrogé par The time of Israel, il est revenu sur les propos de Jordan Bardella. Il insinuait que Jean-Marie Le Pen était antisémite. Un trait de caractère que l’ancien député a battu en brèche. Alors qu’il est mal en point, l’ancien fondateur du Front National semble conserver de solides amitiés.

« Être antisémite, ce n’est pas avoir tenu tel ou tel propos – toujours les mêmes, et sortis de leur contexte – sur l’histoire de la Deuxième Guerre mondiale ou en réponse à un ministre malveillant. C’est vouloir nuire aux juifs, les accuser, les discriminer, les combattre. (…) Dans les discours de Jean-Marie Le Pen, on chercherait en vain la moindre incitation à discriminer les Juifs ou à leur nuire ».

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