"Je suis gentil, mais pas c*n" : Michel Drucker acide avec ce "mec qu'il ne peut pas blairer"

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Dans un podcast en 5 parties, qui sort ce 16 décembre 2024 sur Europe 1, Michel Drucker revient sur ses 60 ans de carrière. Et l'animateur à l'image de gendre idéal rompt comme rarement avec sa tradition. En effet, il confie à l'antenne : "Je suis gentil et bienveillant parce que c'est ma nature, mais je ne suis pas con". Et d'ajouter : "Quand je veux être agressif, ironique, je me plante. Ce n'est pas ma nature. Mais je sais m'énerver quand il le faut".

Michel Drucker balance sur les invités qu'il n'aime pas

D'ailleurs, lui qui a reçu bien du monde, dans ses émissions "Champs Élysées", "Star 90", "Studio Gabriel", et "Vivement dimanche", a une petite théorie sur les gens du métier. Invité à "dire du mal de quelqu'un", il a balancé : "il y a trois catégories de gens dans ce métier". Et de citer : "Il y a des gens qui ont du talent et qui sont humainement peu fréquentables. Il y a des gens qui ne se prennent pas ni pour Aragon, ni pour Ferré, ni pour Ferrat, ni pour Brel. C'est le gros de la troupe qui sont gentils qui ne la ramènent pas. Ceux-là, je les aime beaucoup. Ce sont des gens populaires dans le bon sens du terme."

Enfin, plus acide, Michel Drucker admet : "Il y a ceux qui n'ont aucun talent et que je n'aimerais pas connaître, parce qu'humainement, ils sont méprisables. Ceux-là, on n'en parle même pas. Et puis il y a un club très fermé, des gens qui ont vraiment du talent et qui humainement sont vraiment très bien. Ceux-là, on les compte sur les doigts des deux mains".

Comment en sait-il autant sur ses invités. Et bien, Michel Ducker l'avoue, chez lui, "les murs ont des oreilles". Alors parfois, il tend l'oreille, et en découvre des belles, auprès de ses équipes, maquilleuses, coiffeurs et techniciens. Il peste d'ailleurs : "quand on vient faire mes émissions, la moindre des choses, c'est qu'on en dise du bien quand on sort du studio".

Pourquoi il garde une réserve ?

Lui qui se refuse à balancer des noms reconnait que son métier est "cruel", mais qu'il doit faire "son job". Et d'assurer : "on ne peut pas aimer tout le monde dans ce métier. Il y en a que j'aime moins, il y en a que j'aime beaucoup, mais de toute façon, je ne veux pas que ça se voit à l'antenne".

Et pour cause, bien conscient des ressorts de l'industrie du divertissement, Michel Drucker prend ses responsabilités. Il explique ainsi : "ils travaillent, ils ont des comédiens avec eux, ils créent des emplois, il y a des techniciens, ils ne sont pas seuls sur scène". Et de conclure : "Je ne vais pas, moi, censurer un mec parce que je peux pas le blairer alors qu'il a du talent et qu'il a besoin de faire tourner un spectacle ou une pièce".

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