Je souffrais de problèmes financiers, puis la CAF m'a appelé pour me proposer cette prime inattendue

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Raphaël Olivier, gérant du camping du Git à Montigny-sur-l'Ain dans le Jura, a vu son chiffre d'affaires baisser considérablement à cause de la météo peu clémente des derniers mois. Son salaire, initialement de 1 200 euros, est passé à 800 euros mensuels. Comme beaucoup, il ignorait pouvoir bénéficier d'aides de la CAF. Mais grâce à l'opération "aller vers", il a été contacté directement par la Caisse d'Allocations Familiales du Jura, qui lui a permis de recevoir la prime d'activité. Une aide précieuse qui lui permet aujourd'hui de retrouver un équilibre financier.

"Avant, j'étais dans le rouge chaque mois", confie Raphaël. Désormais, il perçoit 500 euros par mois grâce à cette prime. Une bouffée d'oxygène qui lui permet de mieux affronter les charges du quotidien. Ce coup de téléphone de la CAF est pour lui une véritable aubaine, d'autant plus qu'il n'avait jamais pensé à demander cette prestation.

"Je souffrais de problèmes financiers, puis la CAF m'a appelé pour me proposer cette prime inattendue"© Kmpzzz - shutterstock

La Caisse d'Allocations Familiales du Jura a mis en place une initiative appelée "aller vers". Ce programme consiste à contacter les personnes qui, comme Raphaël, sont potentiellement éligibles à certaines aides sociales, mais n'en ont pas encore fait la demande. David Torres, directeur de la CAF du Jura, explique que le non-recours aux droits est une réalité bien présente en France, estimant que 15 à 30 % des allocataires ne réclament pas les prestations auxquelles ils ont droit.

En 2024, sur les 200 allocataires contactés dans le cadre de cette opération, 30 ont vu leurs droits ouverts à des prestations supplémentaires. Une approche proactive qui permet à des personnes en difficulté de recevoir les aides nécessaires, souvent méconnues.

Pour Raphaël, cette prime d'activité est une véritable bouée de sauvetage. En plus de la baisse d'activité de son camping due à la météo, Raphaël doit également subvenir aux besoins de son fils de 16 ans. Ce soutien financier de 500 euros mensuels lui permet de couvrir une partie des dépenses essentielles, qu'il avait du mal à gérer auparavant.

Ce genre d'initiatives montre que la CAF ne se contente pas de verser des prestations, mais cherche aussi à simplifier l'accès aux droits pour les allocataires. "On veut s'assurer que les droits soient versés au juste montant et dans des délais raisonnables", précise David Torres. Une démarche d'accompagnement qui est essentielle pour lutter contre la précarité.

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