"Je dois être honnête…" : Maïwenn balance sur l'attitude exécrable de Johnny Depp sur le tournage de son film

https://www.telestar.fr/wp-content/uploads/telestarv2/2024/04/bestimage_00617488_000119-1.jpg

La polémique avait envahi le Festival de Cannes en mai 2023 après le retour en grâce de Johnny Depp dans le film de Maïwenn, Jeanne du Barry. Accusé de violences conjugales par son ex-femme, Amber Heard, l'acteur américain est depuis quelques années boudé par Hollywood, mais cela n'a pas semblé déranger la réalisatrice française.

Maïwenn sur Johnny Depp : "l'équipe avait peur de lui"

Complices sur la Croisette, Maïwenn et Johnny Depp auraient pourtant eu des différends sur le plateau, créant des tensions entre les deux artistes. Dans une interview avec The Independent, la réalisatrice est revenue sur le tournage compliqué. "Je dois être honnête. C'est difficile de tourner avec lui… Toute l'équipe avait peur parce qu'il a un humour différent", confie Maïwenn. Puis d'ajouter : "Et nous ne savions pas s'il allait être à l'heure ou s'il allait pouvoir dire son texte. Même s'il était là sur le plateau, à l'heure, l'équipe avait peur de lui". En plus d'un humour singulier et de retards répétés, Johnny Depp se serait également opposé à Maïwenn concernant le scénario du film. "Johnny est venu avec une nouvelle version du script et je n'étais pas satisfaite", explique cette dernière avant d'ajouter : "Ça ne marchait pas… Je l'ai donc tourné sans faire les changements qu'il voulait… ce qu'il a pris comme une insulte".

Maïwenn sur Johnny Depp : "Sa vie privée ne me regarde pas"

Si la réalisatrice avoue ne plus trop "communiquer" avec Johnny Depp aujourd'hui, elle garde cependant une très haute opinion de l'acteur, qu'elle qualifie de "génie" venu "d'un autre monde". Concernant les accusations qui le visent et ses démêlés avec la justice ? Maïwenn a un avis bien tranché. "Sa vie privée ne me regarde pas, il était hors de question de faire le film sans lui", déclarait-elle dans les colonnes de Première. Puis d'ajouter : "Et je déplore même que la France commence à ressembler trop aux États-Unis, à dégager des artistes avant même leur éventuelle condamnation définitive en justice…"

×