"Il n'est pas en prison c'est un privilège" : Ségolène Royal monte dans les tours en plein débat sur Nicolas Bedos

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Nicolas Bedos a été jugé pour des faits d'agressions sexuelles entre 2018 et 2023, au tribunal de Paris. Trois femmes ont porté plainte contre Nicolas Bedos. Le 22 octobre dernier, le réalisateur a été condamné à un an de prison, dont six mois avec sursis probatoire, et à une obligation de soins. "J'ai vu qui était cet homme, ses yeux m'ont fait peur." avait expliqué une des femmes au tribunal, les larmes aux yeux. Invitée sur BFMTV le 23 octobre dernier, Ségolène Royal a donné son avis sur Nicolas Bedos. "C'est un prédateur sexuel, il faut utiliser les mots comme il faut." a ainsi expliqué l'ancienne ministre de l'Environnement, sans langue de bois.

Ségolène Royal en colère contre Nicolas Bedos

Selon elle, Nicolas Bedos aurait fait plusieurs victimes : "Il a été pris une ou deux fois, mais il y a combien de plaignantes ? Pour combien de femmes qui n'ont osé rien dire parce que c'est quelqu'un d'important dans le monde du cinéma ?" se questionne l'ex-candidate socialiste à la présidentielle de 2007. Selon elle, "si les juges ont pris cette décision, ce n'est pas juste pour un bisou dans le cou." affirme-t-elle en s'appuyant sur les propos de Me Julia Minkowski, l'avocate de Nicolas Bedos, qui a jugé la peine "d'une sévérité inédite" et a annoncé faire appel de la décision du tribunal correctionnel de Paris.

Ségolène Royal dénonce son privilège

Pour l'ex-compagne de François Hollande, Nicolas Bedos est coupable et doit purger sa peine. "Est-ce qu'il n'aurait pas été plus sage d'attendre l'appel ?" a demandé Christophe Barbier, sur le plateau de BFMTV. "Mais attendez, il n'est pas en prison, c'est déjà un privilège d'avoir un bracelet électronique. Ce serait quelqu'un d'inconnu, un gamin de banlieue, vous croyez qu'il aurait un bracelet électronique ? Il serait immédiatement en prison." Pour sa défense, Nicolas Bedos avait réfuté le fait qu'on dise qu'il soit "un agresseur sexuel" mais avait reconnu des problèmes d'alcool et "une amabilité lourde" en cas d'ivresse. "J'aimerais sincèrement me souvenir de ce qui s'est passé.(...) Je ne suis pas un agresseur." soutient-il avant de dire qu'il avait "tout perdu" dans cette "histoire." L'homme de 45 ans attend de savoir si l'appel de la décision va changer les choses.

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