François Hollande honni par le camp macroniste, ce nouveau surnom grinçant qui circule dans les couloirs
12/11/2024 07:29 AM
François Hollande a marqué l’esprit des Français puisqu’il a été le président de la République du 15 mai 2012 au 14 mai 2017. Toujours actif en politique, il a vivement critiqué la Nupes en 2022 et a surpris lorsqu’il a pris la décision de se lancer dans une campagne législative durant l’été 2024. Le 3 décembre dernier, il a voté pour la motion de censure déposée par la France Insoumise à l’encontre du gouvernement de Michel Barnier. Il a donc contribué à sa chute et cette décision a été très remarquée. Dans les colonnes du Parisien ce mercredi 11 décembre, il est notamment indiqué qu’il aurait hérité d’un surnom peu flatteur.
En effet, si François Hollande avait pour habitude de commenter l’actualité politique, sa discrétion ces dernières semaines a été très remarquée. Un silence que les proches du président ont eu beaucoup de mal à accepter, le qualifiant de “honteux”. Ainsi, ils auraient décidé de le surnommer “Casper le fantôme” . Un surnom très peu flatteur pour un ancien chef de l’Etat. De leurs côtés, les socialistes se sont réjouis de cette absence de prise de parole. “On ne l’entend plus, c’est bon signe, ça veut dire qu’il est d’accord avec nous”, a déclaré un proche d’Olivier Faure.
François Hollande : un silence qui fait beaucoup parler
Le parti socialiste assure que le silence de François Hollande est très bénéfique. “Il est silencieux car la direction du PS est particulièrement organisée et qu’il n’a plus d’espace ! Il y a de nouveau du dialogue au sein du parti”, a confié une responsable. Mais pourquoi l’ancien président français n’a-t-il pas souhaité prendre la parole publiquement ? Concernant la censure du gouvernement de Michel Barnier, il n’a pas hésité à défendre ce choix lourd de conséquence. “La censure portait à la fois sur les conditions de la nomination de Michel Barnier, un homme éminemment respectable mais qui rendait son gouvernement dépendant du RN, et sur le fond car le PLFSSn’était pas acceptable”, a-t-il simplement affirmé.
Cette nouvelle crise politique rencontrée par Emmanuel Macron fait l’objet de beaucoup de commentaires, notamment de la part de François Hollande. Pour lui, il s’agit d’une opportunité de “ faire admettre au président qu’il ne fallait pas qu’il se mette dans la main du RN”. François Hollande ne mâche pas ses mots. Il a précisé que cette crise a “inquiété nos concitoyens mais elle a accéléré un processus politique”. Si la censure du gouvernement est une décision qui a pu être mal jugée, François Hollande déclare qu’elle était importante. “C’est toujours une décision lourde mais elle a clarifié la situation politique”, a-t-il conclu.
François Hollande : “Je n’ai pas été silencieux”
Son silence lui a été reproché mais qu’en pense le principal concerné ? De son côté, François Hollande affirme qu’il s’est exprimé, déclarant : “Je n’ai pas été silencieux et je me suis exprimé plusieurs fois devant les socialistes”. L’ancien président français déclare par la suite qu’il aurait pu davantage s’exprimer… Si on le lui avait demandé. “Mais si les soutiens du président souhaitaient que je m’exprime plus officiellement, il ne tenait qu’à Emmanuel Macron de me consulter à l’Élysée…”, a-t-il conclu, rappelant que Nicolas Sarkozy a été consulté discrètement par Emmanuel Macron.