Faustine Bollaert se retrouve au cœur de l'affaire Betharram

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Faustine Bollaert a décidé de donner la parole aux victimes. Depuis janvier 2024, cet établissement défraye la chronique. En effet, le collège Bétharram se retrouve au cœur de l'actualité depuis plusieurs mois pour de sombres raisons. Notamment depuis que le parquet de Pau a ouvert une enquête préliminaire à la suite de vingt plaintes d'anciens élèves pour des faits de violences physiques, morales, de viols et d'agressions sexuelles sur mineurs au sein de l'établissement dans les années 1980.

Faustine Bollaert reçoit des victimes de Bétharram

Parmi les anciens élèves, nous retrouvons notamment Patrice, Olivier, ou encore Éric. Ces derniers ont accepté l'invitation de Faustine Bollaert pour participer à son émission quotidienne sur France 2, "Ça commence aujourd'hui". L'occasion pour eux de revenir sur l'affaire et raconter leur propre histoire. Comme le rappelle France Télévisions, en l'espace de six mois, Alain, porte-parole du collectif des victimes du pensionnat catholique, a reçu plus d'une centaine de plaintes dont celles de Patrice, Olivier et Éric. Ces derniers ont intégré le collège Bétharram pour différentes raisons au départ. Redoublement, situation familiale compliquée, ou encore manque de cadre et de discipline, les ont conduits à entrer dans l'établissement alors qu'ils avaient respectivement 11, 10 et 12 ans.

De glaçants témoignages

Malgré leur jeune âge, ils ont dû faire face à la maltraitance et aux sévices sexuels, alors que la loi du silence régnait en maître dans le collège. À l'heure actuelle, ce sont 152 plaintes qui ont été déposées pour dénoncer les faits qui ont eu lieu dans l'établissement, et les témoignages continuent d'affluer.François Bayrou, actuel Premier ministre, se retrouve mêlé à l'affaire depuis plusieurs semaines. En effet, ministre de l'Éducation nationale entre 1993 et 1997, il se voit accusé d'avoir fermé les yeux sur ces abus. D'autant plus que son épouse y enseignait et que ses enfants y étaient scolarisés."Le perron, c'était la punition traditionnelle de Bétharram. Ce n'était pas juste d'aller sur le perron, c'était des heures entières à genoux, en slip. Des fois pas de tee-shirt, à genoux sur une règle métallique, on ne devait pas bouger, avec les mains dans le dos, le front contre le mur de la bâtisse. Il y a beaucoup de marbre sur ce bâtiment donc c'est bien évidemment froid. Le premier qui bougeait, il descendait, il nous démontait et on reprenait une demi-heure de plus", se sont notamment souvenues les victimes face à Faustine Bollaert. 

Affaire #Betharram I Patrice témoignait pour la première fois. Un immense merci pour sa confiance et l'émotion partagée 🙏. Un grand merci également à Olivier et Éric, leur parole est si précieuse.👉https://t.co/fJVFaMU2Cdpic.twitter.com/MbdZ6Jn2uy

— Ça commence aujourd'hui (@CaCommenceAuj) March 14, 2025

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