"Faites attention madame" : Sonia Devillers piquée par son invité en plein direct

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Chaque matin, les auditeurs de France Inter se lèvent au son de la voix de Sonia Devillers. La journaliste s'empare quotidiennement des ondes à 7h50 pour interviewer une personnalité au coeur de l'actualité politique, sociale et culturelle.

"C’est un moment de radio qui permet d’avoir accès à des invités extraordinaires, et en même temps, c’est un rouleau compresseur, explique la passionnée d'interview dans un entretien publié par le quotidien Libération le 17 septembre dernier. On y pense tout le temps. L’interview du lendemain me colonise la tête."

Sonia Devillers, recadrée par un invité politique

Ce lundi 23 septembre, Sonia Devillers recevait Jean-Philippe Tanguy. Dans les dernières minutes de l'interview, le député français a été interrogé sur "le procès des emplois fictifs du Front National au Parlement européen". "Ce sont des accusations. Ça n'est pas prouvé. Il faut mettre au conditionnel", a-t-il souligné dans un premier temps.

La journaliste "bavarde et bosseuse", dixit Libération, n'en a pas démordu : "Des accusations, certes, mais il y a quand même 27 membres du parti qui sont mis en examen dont Marine Le Pen elle-même. Elle risque cinq ans d'inéligibilité. l'Union européenne affirme 7 millions d'euros détournés après neuf ans d'enquête. Quelle sera la ligne de défense du parti ?".

Sonia Devillers, imprudente ?

Le député de la Somme a d'emblée mis les choses au clair. "Tout ça est faux. C'est une machination de nos adversaires socialistes, Martin Schulz au Parlement européen et de ses affidés, a-t-il martelé. D'ailleurs cette mascarade cible les trois partis qui contestaient les organisations de Bruxelles, à savoir le MoDem de François Bayrou, les Insoumis de M. Mélenchon et le Rassemblement National. Donc dès qu'on s'oppose au fonctionnement pourri de Bruxelles, on devient un adversaire politique."

Et Sonia Devillers de s'interroger : "Alors pourquoi avoir fabriqué de fausses preuves ?". Agacé, le Parlementaire l'a alors piquée en plein direct : "Vous ne mettez rien au conditionnel. Ça n'est pas très prudent, madame. Faites attention quand même. On n'a pas à rendre la justice sur France Inter. En plus, ça n'est pas votre genre".  La journaliste a conclu la séquence en rappelant qu'il s'agissait des conclusions des investigations menées par Libération et l'émission Complément d'enquête.

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