Emmanuel Macron : "Il rend hommage à Gérard Depardieu…", Judith Godrèche fulmine face à Yann Barthès

https://sf2.closermag.fr/wp-content/uploads/closermag/2024/11/untitled-14-2.jpg

Alors qu'elle n'avait que 14 ans, l'actrice Judith Godrèche a eu une relation dans laquelle elle était sous "emprise", avec le réalisateur Benoît Jacquot. Ce dernier était âgé de 40 ans au moment des faits. La scénariste a décidé de briser le silence en portant plainte pour "viols sur mineure de 15 ans par personne ayant autorité" à la Brigade de protection des mineurs, a rapporté son avocate Me Laure Heinich à l’AFP.

Elle a également accusé un autre réalisateur de violences sexuelles : Jacques Doillon. Mais ce 19 novembre dernier, Judith Godrèche a annoncé avoir reçu une plainte de ce dernier pour diffamation. Invitée sur le plateau de Quotidien ce vendredi 29 novembre, la militante de 52 ans a évoqué son combat pour aider les victimes, mais a aussi pointé du doigt le manque de mesure prises par le gouvernement.

Judith Godrèche : "la prévention n'est nulle part"

"Notre faiblesse, c'est notre force, c'est-à-dire que nous ne cherchons pas à être élu, nous parlons pour justement que les politiciens s'emparent du sujet, en fassent quelque chose et fassent changer les choses", explique-t-elle à Yann Barthès. Dans les récentes annonces de Michel Barnier, Judith Godrèche souligne que "la prévention n'est nulle part". 

"La prévention, le repérage à l'école des enfants maltraités et abusés... La violence, elle commence tout petit, dans les familles. Et ça, il faudrait vraiment qu'à un endroit, les mots justement de Gisèle Pélicot soient entendus. Ces mots-là, pas d'autres mots. Que fait-on dans notre pays à propos de la domination masculine ? Que fait-on de cette société patriarcale ? Comment faire évoluer les choses ?", questionne-t-elle.

Judith Godrèche lâche une métaphore sur Emmanuel Macron

Elle poursuit : "J'imagine qu'il a d'autres problèmes en ce moment et que ce n'est peut-être pas sa priorité. Ça ne veut pas dire que le sort des victimes ne l'intéresse pas, mais ce n'est visiblement pas sa priorité, en effet". Pour elle, l'idéal, ce serait qu'Emmanuel Macron se penche sérieusement sur la question.

"Il va falloir être beaucoup et très nombreux pour que cela devienne la priorité de quelqu'un, et dans l'absolu, je pense qu'il faut que ce soit la priorité du président de la République, ou une de ses priorités", déclare-t-elle. Même si pour le moment, elle trouve que c'est loin d'être le cas. "Quand il parle et qu'il rend hommage à Gérard Depardieu... C'est comme dans un restaurant, le patron donne quand même le ton. Je ne sais pas si c'est une super métaphore, mais bon...", glisse-t-elle.

×