Diagnostiquée d'une infection urinaire, sa vie bascule du jour au lendemain

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Tout a commencé en août 2024 avec l'apparition d'une douleur sourde et constante dans le bas du dos. Zoe, plutôt du genre à minimiser les symptômes, a décidé de consulter son médecin généraliste par téléphone, explique The Mirror. Le médecin lui diagnostique une infection urinaire et lui prescrit cinq jours d'antibiotiques. Mais en dépit du traitement, la douleur ne passe pas. Au contraire, elle s'est intensifiée, s'étendant jusqu'à l'abdomen.

Inquiète, Zoe a alors décidé de se rendre aux urgences. Les médecins ont d'abord évoqué la possibilité de calculs rénaux, mais les examens réalisés n'ont rien révélé d'anormal. Ce n'est que lors d'un scanner que la gravité de la situation a été révélée. L'examen a révélé la présence d'une perforation de l'intestin, mais également une tumeur de 5 cm sur son intestin.

Une forme très agressive de cancer

Le diagnostic est tombé comme un couperet. Immédiatement, Zoe a été hospitalisée et a dû subir une intervention chirurgicale d'urgence pour retirer la tumeur et évacuer le liquide accumulé. La maladie s'était même propagée jusqu'au foie, au péritoine et aux ganglions lymphatiques de l'estomac. L'opération, qui a duré quatre heures, a permis de retirer une partie de la tumeur et d'évacuer le liquide. La biopsie a néanmoins révélé qu'il s'agissait d'un blastome cancéreux, l'une des formes de cancer les plus agressives. Zoe a alors dû tripler la dose de chimiothérapie à chaque cycle.

C'est alors que le combat contre la maladie de la mère de famille a véritablement commencé. Zoe a ainsi entamé une chimiothérapie intensive, tout en explorant des traitements complémentaires comme la vitamine C intraveineuse et les injections de gui. En dépit des effets secondaires, elle a refusé de baisser les bras et de se laisser abattre. "J'ai supporté le traitement du mieux que j'ai pu, même si c'est très dur", a-t-elle expliqué.

Le cancer aurait-il pu être détecté plus tôt ?

Zoe estime que si elle avait bénéficié d'un test immunochimique fécal (TIF) plus tôt, les médecins auraient peut-être détecté son cancer des années auparavant. Elle considère que l'âge pour les dépistages standard devrait être abaissé à "au moins" 30 ans, voire 25 ans. Mais pour l'heure, le pronostic de la mère de famille reste incertain et les médecins attendent de voir comment va rétrécir la tumeur sous l'effet de la chimiothérapie.

"Le plan est, une fois que j'aurai reçu mon sixième cycle de chimiothérapie, d'espérer une bonne réponse", ajoute-t-elle. "Si tout se passe bien, une deuxième intervention chirurgicale sera nécessaire pour retirer les ganglions lymphatiques restants dans l'estomac et deux tumeurs au foie."

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