Cyril Hanouna : "Tout s'explique...", sa prise de conscience en plein direct sur Europe 1 sur ses démêlés avec l'ARCOM

09/06/2024 12:12 PM

Au moins quarante-sept mises en garde, mises en demeure et amendes par l'ARCOM, dont onze depuis le début de l'année 2024, avait résumé Le Monde. C'est ce que Cyril Hanouna avait reçu de la part du gendarme de l'audiovisuel à cause de ses nombreux dérapages télévisuels. L'organisme avait même annoncé, dans le courant de l'été, sa décision de ne pas renouveler l'émission TPMP après février 2024. Le roi de la chaîne était resté silencieux pendant la période des grandes vacances. Mais, le 2 septembre, pour l'ouverture de la nouvelle saison de son émission, il a laissé exploser sa colère, arguant notamment qu'il était « harcelé » par le régulateur de l'audiovisuel. Une théorie dont n'avait pas manqué de se moquer Jean-Jacques Bourdin, pour qui l'arroseur se retrouvait tout simplement arrosé.

Cyril Hanouna : "Je viens de remarquer un truc, Gérard..."

En parallèle de TPMP, Cyril Hanouna a également repris son émission On marche sur la tête, sur Europe 1. Le 5 septembre, alors qu'un auditeur a partagé en direct son avis sur la nomination du premier ministre, il a eu une sorte de révélation. Loi sur l'immigration, pouvoir du RN dans ce gouvernement qui inclut désormais Michel Barnier à Matignon… Le roi de C8 a laissé son auditeur s'exprimer, jusqu'à prendre la parole à son tour. « Je viens de remarquer un truc, Gérald. (…) Je viens de le remarquer, là, à l'instant, en direct sur Europe 1. Je prends Macron. J'enlève la dernière lettre, le 'N'. Je passe le 'A' devant, le 'C' en deuxième position, et ça fait ARCOM », s'est-il exclamé.

La décision de l'ARCOM jugée injuste par l'animateur

Ainsi, le mercredi 5 septembre, Cyril Hanouna a découvert l'existence des anagrammes. S'il s'en est servi pour avancer sur le ton de l'humour une théorie complotiste, il n'en reste pas moins que le présentateur reste très remonté. « Ils ont enlevé toute une chaîne parce qu'il y avait un animateur qui ne leur revenait pas (…), c'est juste ça », s'est-il plaint lors de son jour de rentrée, le 2 septembre. En plateau, l'ex patron de TPMP avait partagé son état d'esprit : « Je me considère harcelé par l'organisme de l'Arcom », « ils ont voulu m'atteindre moi », disait-il, proclamant vouloirnporter plainte contre l'organisme.