Comment Kendji Girac a échappé à la prison ? "Si c'était le papy du coin, il aurait eu de gros soucis"
11/14/2024 08:45 AM
Ce mercredi 13 novembre 2024, W9 diffusait un premier numéro de son nouveau magazine d'investigation Secrets d'actualité, sur Kendji Girac. Dominique Tenza est revenu sur la sombre affaire qui a fait les gros titres, il y a quelques mois.Le 22 avril 2024, on apprenait en effet que Kendji Girac, 28 ans, avait été grièvement blessé par balle. Transporté à l'hôpital à Bordeaux, en urgence, après une blessure au torse, le chanteur avait rapidement été mis hors de danger.
Retour sur l'affaire de blessure par balle
À l'époque déjà, Kendji Girac avait fait amende honorable. En larmes, il avait admis sa faute, et accepté qu'il devait soigner ses addictions à la drogue et à l'alcool pour sauver la famille qu'il a construite avec Soraya, sa femme. Six mois plus tard, le chanteur a sorti un nouvel album. Pourtant, il semblerait qu'on n'ait pas encore tout entendu sur cette affaire.
Et notamment concernant l'arme avec laquelle Kendji Girac s'est blessé. Dans le magazine de W9, un expert en armes et munitions, Jean-Pierre Bastié, s'est exprimé. Il a expliqué : "C'est un Colt 911 A1. C'est une arme puissante, un calibre 45, c'est-à-dire un 11 mm".
Pour posséder un tel engin, il faut avoir un permis, dit-il aussi. Et Kendji Girac n'en avait pas. L'intervenant assure en effet : "On est dans une situation qui est une infraction à la loi, si j'ose le dire". D'ailleurs, il juge même que : "si c'était tombé sur le papy du coin, il serait en prison et il aurait de gros soucis avec la justice, encore dans les mois à venir".
Kendji Girac aurait pu aller en prison
Mais alors, comment Kendji Girac a-t-il réussi à échapper à une telle peine ? Là-dessus, Jean-Pierre Bastié estime qu'il aurait bien pu être poursuivi pour deux infractions. La première : sa consommation de stupéfiants. Et la seconde, donc : détention d'arme. Si le procureur l'a laissé libre, c'est parce que Kendji Girac n'avait aucun antécédent judiciaire. Selon cet expert, l'homme en charge du dossier lui aurait par contre demandé de "s'acquitter de deux contributions citoyennes". Dans la balance, il a également mis "la gravité de ses infractions qui ont contribué aux blessures qu'il s'est infligées".