"Cinq ou six" : Jordan Bardella bute face à Anne-Sophie Lapix, la journaliste persiste

Dernière ligne pour le second tour des élections législatives. Dans cette semaine d'entre-deux-tours, les responsables politiques ne chôment pas. C'est l'heure, plus que jamais, de convaincre les Français qui glisseront leur bulletin dans l'urne ce dimanche 7 juillet. Parmi eux : Jordan Bardella en tête. Galvanisé par ses bons résultats au premier tour, le président du Rassemblement National enchaîne les prises de paroles et les interviews. Ce mercredi 3 juillet, il était sur le plateau du JT de France 2. Face à Anne-Sophie Lapix, il a été sommé de s'expliquer sur un sujet qui a créé la polémique.

Jordan Bardella rappelle sa position face aux dérives de certains candidats

En effet, depuis quelques jours, les casseroles du RN font grand bruit. Sur les réseaux sociaux, une photo montre, Ludivine Daoudi, candidate RN dans le Calvados, portant une casquette militaire nazie. Elle a fini par se retirer après avoir obtenu près de 20% des voix au premier tour. En Mayenne, Annie Bell, autre candidate RN, avait été impliquée dans une prise d'otage en 1995. Et puis, dans le Jura, Thierry Mosca, lui aussi représentant du Rassemblement National, est sous curatelle, ce qui le rend inéligible. Autant de candidats encombrants sur lesquels Jordan Bardella s'est exprimé. "Il peut y avoir sur 600 candidats, que vous avez investis en quelques heures, deux ou trois profils qui peuvent tenir des propos qui sont contraires à ce que je défends", a-t-il affirmé avant de poursuivre : "Et moi, je n'ai pas la main qui tremble lorsqu'il s'agit de sanctionner des gens qui, dans mon mouvement, ont des propos que je ne partage pas."

Bataille de chiffres entre Jordan Bardella et Anne-Sophie Lapix

Alors que l'invité du 20h estimait que le Rassemblement National était plus sévèrement jugé que d'autres partis politiques sur ce sujet, Anne-Sophie Lapix a insisté : "C'est-à-dire que là, y'a eu plusieurs cas à la fois", a précisé la journaliste. "Oui, deux ou trois", a lancé Jordan Bardella. "Non, non, j'en ai eu moins cinq ou six à évoquer", a surenchéri la présentatrice. "La différence, c'est que quand j'ai une brebis galeuse dans mon parti politique, je l'exclus. A La France Insoumise, il est investi. Et on voit qu'il y a des gens, chez eux, qui sont fichés S et qui portent atteinte à la sécurité nationale", a enchaîné celui qui convoite le siège de Premier ministre, faisant référence à Raphaël Arnault, candidat LFI dans la circonscription d'Avignon, qualifié pour le second tour.

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