Cindy Fabre : "Est-ce que j'ai un problème ?", ce souvenir cauchemardesque qu'elle garde de son accouchement

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Ce jeudi 9 janvier, dans son émission quotidienne sur France 2 baptisée Ça commence aujourd’hui, Faustine Bollaert avait choisi d’aborder un sujet douloureux en donnant la parole à des femmes qui ont vécu un accouchement difficile. Parmi les invités : Cindy Fabre.

Miss France 2005 reste, en effet, traumatisée par ce jour où elle a donné naissance à son fils Elio, aujourd’hui âgé de 12 ans. Celle qui est devenue directrice du célèbre concours Miss France et qui a succédé à Sylvie Tellier s’est longtemps battue pour tomber enceinte, faisant appel à la PMA dès l’âge de 25 ans. Si le bonheur de devenir maman était total, l’accouchement ne s’est pas passé comme prévu.

Cindy Fabre : traumatisée par un accouchement sous anesthésie générale

Cindy Fabre a vécu une grossesse à risque. Au bout de sept mois, après une hémorragie, la future maman a passé une semaine en observation à l’hôpital. Son bébé naîtra trois semaines plus tard, un mois avant la date du terme en raison de nouveaux saignements. L’accouchement se déroulera finalement sous anesthésie générale. Un choc pour l’ex-Miss.

"Et là c’est une douche froide, on se dit : ‘qu’est-ce qui nécessite à ce point de m’endormir ?’. On m’attache les bras et on me dit qu’il y a trop de risques", a raconté Cindy Fabre qui a décrit un réveil brutal avec un fort sentiment de "culpabilité."

Cindy Fabre : sans tabou sur son post-partum

Après cet accouchement traumatisant, Cindy Fabre a rencontré de nouvelles difficultés, ne parvenant pas à se rapprocher de son enfant. "Je me posais tellement de question : ‘est-ce que c’est moi qui ai un problème ?’ […]  Je ne ressentais rien. Je me demandais si c’était mon enfant. Qui pouvait me l’assurer ? Je me disais que je n’étais pas forcément née pour être maman", a poursuivi la dijonnaise.

Et de poursuivre : "Je l’avoue, il me faudra un an pour tisser un lien avec mon fils, le traumatisme était long", a-t-elle révélé, sans tabou. "Mes angoisses se sont dissipées quand il grandissait, je reconnaissais des traits de caractère. Ma mère a une fossette sur la joue droite, j’en ai une et quand Élio a commencé à sourire, sa fossette est apparue. Et là, je me suis dit : 'oui c’est le mien'", a-t-elle conclu. Un témoignage qui parlera à de nombreuses femmes.

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