Cette maman oblige sa fille de 6 ans à changer son nom de famille pour celui de son beau-père après le décès de son père
Hier à 01:30 AM
Dans une affaire qui suscite de vives réactions sur les forums en ligne, une jeune femme a partagé son expérience d'avoir été contrainte, à l'âge de 6 ans, de changer son nom de famille après le décès de son père biologique. Une décision prise par sa mère et son beau-père sous prétexte de lui offrir une "unité familiale" mais qui a engendré des tensions profondes, voire irréparables, dans leur relation.
Selon le témoignage, révélé sur le site Cheezburger, la mère de la jeune femme, qui fréquentait déjà son futur mari au moment du décès de son ex-conjoint, a insisté pour que sa fille prenne le nom de son beau-père. La fillette, alors âgée de seulement 6 ans, a exprimé son opposition face à cette démarche, expliquant qu'elle souhaitait conserver le nom de son père, récemment décédé, afin de préserver un lien symbolique avec lui.
Une décision imposée dans l'enfance
La mère, toutefois, a minimisé ses objections, arguant que le changement simplifierait les démarchesadministratives et permettrait au beau-père de s'occuper de l'enfant sans complications liées à des noms de famille différents. "Elle et son mari m'ont promis à plusieurs reprises qu'ils paieraient pour que je reprenne mon nom dès que j'aurais 17/18 ans", explique-t-elle. Une promesse qui n'a pas été tenue.
Résultat,des années plus tard, les tensions ont éclaté lorsque la jeune femme a décidé de reprendre le nom de son père biologique à sa majorité. Elle espérait que ce changement serait effectué avant sa remise de diplôme, afin que son "vrai nom" y figure. Cependant, sa mère et son beau-père se sont opposés à cette décision, allant jusqu'à lui mentir en affirmant que son beau-père l'avait adoptée légalement, une affirmation facilement démentie en consultant les documents officiels.
Une fracture familiale
La situation devenait tellement conflictuelle que la jeune femme a quitté le domicile familial pour vivre chez un cousin, affirmant que sa relation avec sa mère s'était détériorée de manière irrémédiable. "Je lui ai dit qu'elle m'avait perdue à cause de ça et que c'était de sa faute", explique-t-elle. Cette décision a également divisé la famille élargie. En effet, certains soutiennent la mère, estimant que la jeune femme a adopté un comportement irrespectueux envers sa mère. D'autres, en revanche, comprennent son désir de rétablir son identité et dénoncent les promesses non tenues de la mère et du beau-père.
L'audience pour le changement de nom, prévue peu après le 18e anniversaire de la jeune femme, marquera une étape cruciale dans cette affaire. Si elle obtient gain de cause, elle espère clore ce chapitre douloureux de sa vie, même si les cicatrices émotionnelles pourraient persister longtemps. Mais alors, jusqu'où les parents peuvent-ils aller pour ce qu'ils considèrent être "le bien" de leur enfant ? Et à quel point les promesses faites à un jeune enfant doivent-elles être tenues, surtout lorsqu'elles concernent des aspects aussi intimes que l'identité personnelle ?