"C à vous" : Anne-Elisabeth Lemoine reçoit l'avocate de Nicolas Bedos et tout ne se passe pas comme prévu

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C'est une décision qui était très attendue. Finalement, le couperet est tombé, ce 22 octobre, pour Nicolas Bedos. L'acteur est réalisateur a été condamné à un an de prison dont six mois avec sursis pour agressions sexuelles sur deux femmes en 2023 et obligation de soins. L'ex de Doria Tillier n'était pas présent au délibéré. Toutefois, il a été relaxé "au bénéfice du doute" pour des faits de harcèlement sexuel en 2018.Par ailleurs, le tribunal correctionnel de Paris a ordonné que la partie ferme de sa condamnation soit effectuée chez lui. Une surveillance sous bracelet électronique. Nicolas Bedos a désormais interdiction formelle d'entrer en contact avec les deux victimes. Par ailleurs, le comédien de 45 ans doit être inscrit au fichier des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (Fijais). Dans cette affaire, rappelons que Nicolas Bedos s'était défendu d'être un agresseur mais avait reconnu des problèmes d'alcool.Suite à cette décision, son avocate "stupéfaite et choquée" a pris la parole à la sortie du Tribunal de Paris. Indignée, elle a annoncé qu'elle allait faire appel de "ce jugement inique". Me Julia Minkowski était, dans la foulée, l'invitée de "C à vous" sur France 5. La jeune femme s'est montrée très remontée.

"Cette peine est totalement disproportionnée pour un bisou dans le cou au milieu d'une boîte de nuit et une main sur la cuisse. Est-ce que ce n'est pas une volonté d'humiliation ? La justice s'achète un bon coup de com !" Julia Minkowski, avocate de Nicolas Bedos, dans #CàVouspic.twitter.com/WETgwqmJt4

— C à vous (@cavousf5) October 22, 2024

Affaire Nicolas Bedos : le ton monte entre son avocate et Anne-Elisabeth Lemoine

Dès son entrée en plateau, l'avocate de Nicolas Bedos a tenu à rappeler, qu'à ce stade, son client demeure "présumé innocent". Cette dernière a, par ailleurs, défendu son client en évoquant une "décision qui piétine les principes de l'état de droit" évoquant une peine "humiliante" et "disproportionnée". Par la suite, Me Julia Minkowski a apostrophé chacun des chroniqueurs sur le plateau et sa présentatrice. "Vous êtes tous des personnes connues, est-ce que parce que vous êtes connus on ne va plus appliquer ce principe que le doute profite à l'accusé ? Parce que les victimes souffrent.La souffrance est une preuve ?" s'est-elle interrogée.Face à cette question, Anne-Elisabeth Lemoine a tenu à remettre le choses au clair. "Je ne suis ni avocate, ni procureure" a-t-elle sèchement répondu après avoir été décontenancée. De son côté, l'avocate n'a pas démordu précisant que la question avait été posée à la citoyenne et journaliste. Cette dernière qui a, par la suite, ajouté : "Ça peut être un élément à charge, le préjudice moral, le préjudice psychologique, bien sûr !" avant de conclure : "À défaut d'être une preuve, c'est une conséquence qui fait partie d'un jugement". Une séquence qui a, dans un premier temps, laissé sans voix les chroniqueurs avant que Patrick Cohen et Emilie Tran Nguyen ne prennent la parole afin de recentrer le débat.

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