Brooke Shields révèle qu'un chirurgien a pratiqué une opération de rajeunissement vaginal sans son consentement
01/10/2025 10:30 AM
Brooke Shields a vécu sous le feu des projecteurs depuis sa plus tendre enfance. Elle n'avait pas encore un an lorsqu'elle a fait ses premiers pas de (bébé) mannequin, et c'est à 9 ans qu'elle a entamé sa carrière d'actrice. Une petite fille devenue grande et à bientôt ses 60 ans (le 31 mai prochain), Brooke s'apprête à publier son sixième (!) livre autobiographique intitulé Brooke Shields Is Not Allowed to Get Old: Thoughts on Aging as a Woman (soit Brooke Shields n'a pas le droit de vieillir : réflexions sur le vieillissement en tant que femme). Il y sera donc question du temps qui passe... Et l'actrice revient aussi sur l'un des moments les plus traumatisants de sa vie : le jour où elle a subi une procédure de rajeunissement vaginal non consentie.
Une labioplastie et une opération "bonus" pour Brooke Shields
Dans un extrait du livre publié dans People, Brooke Shields raconte qu'elle souffrait, depuis son adolescence, d'inconfort, de saignements et d'irritations liés à la longueur de ses lèvres. Quelques années après la naissance de ses deux filles (Rowan, née en 2003, et Grier, née en 2006), alors qu'elle était dans la quarantaine, sa gynécologue – qu'elle décrit comme "merveilleuse" – lui a demandé si cete gêne persistait : "Seulement quand je porte des jeans moulants, pendant les cours de spinning et dans à peu près tous les moments romantiques imaginables", a-t-elle répondu. Le médecin lui a alors expliqué : "C'est très courant. Vous pourriez être une bonne candidate pour une réduction labiale". (Ce qu'on appelle une labioplastie ou nymphoplastie). Brooke n'a pas réfléchi longtemps, "techniquement, cela est considéré comme une procédure esthétique – ce qui m'énerve toujours, car on parle ici de douleur – mais cela pourrait grandement réduire mon inconfort." Elle a pris rendez-vous avec un spécialiste. L'opération s'est bien déroulée, et lors du rendez-vous post-opératoire, le chirurgien esthétique l'a rassurée : " J'ai été très précis", lui a-t-il dit, à son grand soulagement. Mais il a ajouté quelque chose d'inattendu : "Je suis resté là pendant quatre heures, et savez-vous ce que j'ai fait ? Je vous ai un peu retendue ! Je vous ai donné un petit coup de jeune !"Brooke Shields raconte sa stupéfaction : " J'étais choquée, sans voix. Je ne me souviens même pas de ma réaction, ni si j'ai dit quoi que ce soit. Étais-je censée dire merci ? (...) Il agissait comme s'il m'avait rendu service, comme si je devais lui être reconnaissante. Il semblait dire : "Je vous ai fait ça gratuitement, ma petite dame.' Mais je n'avais jamais demandé à être "resserrée" ou "rajeunie'". Surtout que cette intervention était inutile.
"Une sorte de viol"
Elle s'est sentie "horrifiée" et " désemparée ". Cependant, elle n'a pas trouvé la force de poursuivre en justice ce chirurgien qui "avait modifié corps sans consentement, tout en pensant avoir fait une faveur en ajoutant une procédure bonus". Même si elle avait été satisfaite des résultats de l'opération, elle aurait tout de même été furieuse qu'il ait agi sans son autorisation : "Une fois guérie, j'ai clairement remarqué une différence dans mon corps, mais pas une bonne. (...) La vérité, c'est que cette opération n'a pas amélioré mon plaisir." Ce n'est que bien plus tard qu'elle en a parlé à son mari, Chris Henchy, qui s'est montré "presque aussi en colère qu' ". Auprès d'Us Weekly, Brooke Shields précise que sa gynécologue a, elle aussi, été "en rage" quand elle a appris qu'elle avait subi cette opération irréversible et inutile : "Rien n'indiquait ce besoin d'être plus petit, plus ferme ou plus jeune, surtout là-bas". Elle en parle comme d'une "invasion, une sorte de viol étrange, d'une certaine manière." Et la comédienne d'ajouter : "Je mentirais si je disais que je n'ai pas honte de partager cette information très intime. Mais si nous voulons changer notre façon d'aborder et de parler de la santé des femmes, nous devons alors soulever des questions inconfortables, mais bien réelles. La honte n'est plus une option."