Arthur Fils sans langue de bois sur les prouesses de ses partenaires : "C'est très nul"

01/03/2025 05:30 AM

2025 commence mal pour Arthur Fils ! En seulement trois manches, il s'est incliné face à Alexander Müller, l'autre tricolore à Hong Kong. En effet, en 1 h 49 de jeu, le premier a perdu 3–6, 6–3, 6–1. Un sacré coup dur pour le jeune joueur, qui s'est retrouvé submergé.

Arthur Fils s'incline à Hong Kong

Pourtant, Arthur Fils était prêt à en découdre. Pour L'Équipe Magazine, il s'était alors confié sur ses ambitions. "Je ne me dis jamais : ‘Je vais foutre le bordel, faire des points de dingue’. Si ça arrive, c’est génial, tu es content, tu célèbres avec le public. Mais quand j’entre sur le terrain, c’est le business ! Je suis là pour gagner. Si tu fais le show et que tu perds, arrête et gagne. Je ne suis pas là pour faire le cirque, mais ça fait partie de ma personnalité de montrer un peu plus mes émotions.". Malgré son envie et sa détermination, le résultat est en deçà de ses ambitions. Et ce n'est pas la première fois que le jeune joueur est déçu par ses matchs.

Son avis très cash sur les prestations de ses partenaires aux JO

Il l'a également été face aux médiocres prestations des joueurs de tennis français lors des Jeux Olympiques de Paris, qualifiant même le jeu des Français de "très nul". Interrogé par RMC Sports, il confiait : "C’est très nul. Je ne comprends pas non plus, je n’en sais rien ", avait-il lâché. Un constat affligeant et très critique face au jeu de ses partenaires. Mais Arthur Fils ne cesse de rêver d'une victoire à Roland-Garros. En effet, le jeune joueur s'était confié sur sa volonté suprême de remporter le trophée ultime sur terre battue : "J'ai passé 4-5 ans à m'entraîner à Roland-Garros et je suis plutôt un adepte de cette surface sur laquelle mon jeu colle bien. Sur terre, il y a la notion du combat, ce sont des matchs souvent difficiles où il faut vraiment se battre."

Un grand Chelem dans le viseur

Et ses ambitions sont grandes. En effet, dans cinq ans, Arthur Fils aimerait "bien avoir quelques gros titres à mon palmarès et pouvoir être dans cette course aux Grands Chelems. Je ne serais pas blasé du circuit, non", estime le joueur. "Je me sens chanceux d’être là où je suis parce qu’on est des millions à essayer d’avoir cette vie-là. J’ai travaillé depuis mon plus jeune âge pour arriver ici ! Mais c’est sûr que c’est une belle vie, on joue les plus beaux tournois au monde, dans les plus belles villes au monde. C’est dingue quand on y réfléchit."