Albert de Monaco dans la tourmente : ses "influences néfastes" pointées de l'intérieur du Palais, ça balance !

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Ce sont des révélations qui vont beaucoup faire parler. Sylvie Petit-Leclair a longtemps travaillé aux côtés du prince Albert de Monaco.  L’ex-Secrétaire d’État à la Justice et ancienne directrice des Services judiciaires, démise de ses fonctions début septembre, s’est confiée dans les colonnes de Nice-Matin ce jeudi 3 octobre. Dans un communiqué, elle a déploré les conditions " iniques et scandaleuses" de son départ. Mais que s’est-il passé ? Selon ses propos, son éviction a été “arbitraire”, précisant qu’elle continuera à s’y opposer par voie judiciaire. Dans sa prise de parole, elle laisse penser que le prince est mal entouré.

Sylvie Petit-Leclair a été cash : " Je n’hésiterai pas à partager ma vérité avec les médias qui ont un rôle clé à jouer pour que l’équilibre institutionnel, la lutte contre la corruption et la liberté d’expression retrouvent la place qui leur revient en Principauté”, a-t-elle affirmé. Selon ses propos, elle a fait l'objet “d’humiliations, vexations, pressions et tentatives d’intimidation” pendant plusieurs semaines. Alors que son mandat courait jusqu’au printemps 2025, Sylvie Petit-Leclair confie que ce sont “certaines influences néfastes” qui ont incité Albert de Monaco à prendre la décision de se séparer d’elle. 

Sylvie Petit-Leclair : “une véritable estime…”

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Sylvie Petit-Leclair ne mâche pas ses mots. Son départ, elle a beaucoup de mal à l’accepter mais elle confie toutefois conserver " une véritable estime et une sincère affection" pour le Souverain. Selon ses propos, son départ prématuré aurait été prononcé à cause de l’entourage d’Albert de Monaco qui aurait empêché le principal concerné de faire preuve de la “volonté, précédemment affichée, de soutenir les propositions destinées à conforter la Principauté en tant qu’État de droit”. Sylvie Petit-Leclair l’affirme : le fonctionnement normal de l’Etat de droit est “parfois malmené, ce qui n’est pas acceptable”. 

Dans sa prise de parole, Sylvie Petit-Leclair n’accuse pas ouvertement Albert de Monaco, qu’elle confie même soutenir. C’est l’entourage du prince qui est mis en cause.Des développements récents dans la sphère police-justice semblent montrer que le fonctionnement normal de l’État de droit est parfois malmené, ce qui n’est pas acceptable pour un pays partenaire de la France et membre du Conseil de l’Europe", écrit-elle. Concernant son successeur, elle souhaite “tout le succès possible” à celui qui aura les qualités pour relever les nombreux défis qui l’attendent". Mais qui prendra son relais ?

Sylvie Petit-Leclair : l’ancienne secrétaire soutenue par Albert de Monaco

Lorsque son éviction a été annoncée, c’est dans les colonnes de l’AFP que Sylvie Petit-Leclair a pris la parole. Elle s'est dite “profondément révoltée par les conditions et l'absence de motivation de son éviction”, précisant ne pas vouloir lâcher l’affaire. Pendant plusieurs années, elle a été aux côtés du prince et elle n’a pas hésité à affirmer que ce dernier a été un véritable soutien pour elle. “Tout au long du temps passé à servir la justice à Monaco, j'ai été soutenue par le Prince Albert, dont les convictions sont connues”, a-t-elle confié, ajoutant toutefois : “Je ne reconnais donc pas le souverain dans la décision de me faire partir prématurément”. Albert de Monaco aurait-il été influencé par son entourage ? C’est en tous cas ce que Sylvie Petit-Leclair semble penser et affirmer ouvertement.

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