Affaire Stéphane Plaza : un "complot" ? Sa défense fragilisée avant son procès

https://sf2.telestar.fr/wp-content/uploads/telestarv2/2024/12/capture-decran-2024-12-19-a-06.32.05.png

Stéphane Plaza aurait-il été violent envers ses anciennes compagnes ? C'est ce qu'a révélé une enquête de Médiapart publiée ce 21 septembre dernier. L'animateur phare de M6est accusé de violences verbales, physiques et psychologiques sur trois femmes avec qui il aurait entretenu des relations amoureuses : Paola entre 2018 et 2022, Amandine entre 2021 et 2022, ainsi qu'une autre ex-compagne qui l'accuse de l'avoir menacé. Stéphane Plaza aurait nié tout acte de violence venant de sa part. Plus encore, il a déclaré dans un communiqué avoir porté plainte en juin 2023 contre elles pour harcèlement et cyberharcèlement. Alors qu'il sera jugé le 9 janvier 2025, ses avocats Hélène Plumet et Carlo Alberto Brusa pointent du doigt un "esprit revanchard", rapporte l'AFP.

Une enquête pour cyberharcèlement ouverte

Finalement, une enquête pour cyberharcèlement a été ouverte et confiée au commissariat du centre de Paris. Les anciennes compagnes de l'animateur ont été "entendues", affirme le parquet à l'agence de presse. Le 18 octobre dernier, Stéphane Plaza a de nouveau porté plainte avec constitution de partie civile pour saisir un juge d'instruction. Mais ce n'est pas tout. L'agent immobilier de 54 ans est soutenu par deux autres femmes qui dénoncent, elles aussi, un cyberharcèlement de la part des plaignantes. Jade C, 27 ans, affirme qu'elle a "reçu 180 messages de faux comptes anonymes" sur Instagram entre avril et juillet 2023. Elle a porté plainte en octobre 2023. "J'ai le sentiment d'avoir été pistée", confie-t-elle à l'AFP, d'après Actu.fr.

"Une affaire empreinte de complotisme"

Elle poursuit : "Le seul but, c'était isoler socialement Stéphane et me détruire psychologiquement ". Ces messages incessants l'ont poussé à arrêter son travail pendant cinq mois et à consulter un psychologue.  "Tu penses vraiment que c'est une relation que tu as avec lui ? C'est ça être en couple ?", peut-on notamment lire sur les captures d'écran. Pourtant, Jade C n'a pas encore été entendue par la police. "Je suis proche de la mauvaise personne, je ne peux pas être victime", déplore-t-elle. De son côté, la plaignante Paola "dément" ce cyberharcèlement. Benjamin Chouai, conseil d'Amandine qui a relaté des violences psychologiques évoque "un écran de fumée ultra-grossier" et affirme que Stéphane Plaza cherche à "faire de ce dossier de violences conjugales une affaire empreinte de complotisme où il serait la victime".

×